• Butler in Love (chapitre unique)

     

    Voici un petit one shot qui parle d'un majordome canon et de sa maitresse! Coups de coeur (couple)

    lol je suis amoureuse de Sebastian Michaelis (black butler) depuis plusieur mois alors ça faisait un petit moment que je voulais écrire une histoire sur un majordome! Par contre, en général je fais plutôt des histoires shojo,mais celle ci est un peu plus osé...Gomen nasai, je viens de lire beaucoup de Yaoi d'un coup alors ça a courcircuité dans ma tête lol en tout cas bonne lecture!!Coups de coeur (couple)

     

     

    Butler in Love

     

    (One shot)

     

     

    -         Hey ma jolie, tu es seule ?

    Megumi Minami ne jeta qu’un bref regard aux deux hommes qui était venu l’aborder.

    Elle regardait le magasin qui se trouvait face à elle, sans un mot.

    -         Tu pourrais répondre !

    -         Ouais, d’où tu nous snobes ? Tu te prends pour qui ? ajouta son camarade

    -         Pour te faire pardonner, tu vas devoir être très gentille avec nous !

    Il lui prit brusquement le bras en souriant mais avant même qu’il n’est eu le temps de tirer la jeune fille, une main gantée attrapa le poignet de l’homme.

    L’agresseur leva vivement la tête et vit un homme brun et grand, vêtu d’un costume de majordome le fixer du regard d’un air mauvais en serrant de plus en plus fort sa poigne.

    Il grimaça et lâcha le bras de la jeune fille en gémissant de douleur, les genoux posés au sol.

    A cet instant, le majordome le relâcha et s’approcha d’elle.

          -      Maîtresse, je vous avais demandé de ne pas sortir de la voiture ! Lui reprocha t-il

          -      Tu n’as pas à me donner des ordres, marmonna t-elle, je sors de la voiture si j’en ai envie…

    Il soupira.

    -         Ne boudez pas, maîtresse, cela ne vous va pas…

    -         Quoi ? s’énerva t-elle

    -         Vous êtes fâché parce que je ne voulais pas que vous m’accompagniez pour faire les courses, mais si je l’ai fait c’était pour vous ménager ! Vous avez été épuisé par votre journée et je n’en n’avais que pour quelques minutes ! protesta t-il en lui présentant un sac en plastique plein.

    -         Espèce de bâtard ! s’écria le deuxième agresseur en se ruant vers eux, qui t’as permis de toucher à mon pote ?

    Kurosaki esquiva son coup et lui planta son poing en plein dans l’estomac.

    L’inconnu toussa, les yeux ronds comme des billes et s’écroula sur le sol en suffoquant.

    Celui qui avait attrapé le bras de Megumi se releva et tenta d’attraper la jeune fille par derrière mais Kurosaki se dressa devant elle en attrapant le poing de l’agresseur au vol et lui mit un coup de tête sur le nez.

    Il poussa un juron et s’écroula sur le sol en appuyant ses mains contre son nez ensanglanté.

    -         Putain, bâtard, pesta t-il

    -         Rentrons Mademoiselle, fit Kurosaki en l’entraînant doucement vers la voiture

    -         Je vais te baiser, sale garce ! s’écria t-il d’une voix rageuse, un jour, je te baiserai !

    Kurosaki tourna doucement la tête vers lui, le regard assassin et l’homme regretta aussitôt ce qu’il venait de dire. Le majordome se tourna vers lui, dangereusement calme et allait faire un pas vers lui lorsque Megumi fit :

    -         ça suffit, Kurosaki, tu sais bien que je n’aime pas la violence…

    Il s’arrêta à contre cœur et s’inclina devant elle.

    -         Bien, maîtresse…

    Elle jeta un regard vers eux et prit un air de réflexion.

    -         Par contre, marmonna t-elle, vus les énergumène, je pense que beaucoup de filles ont dut endurer ce qu’ils comptaient me faire avant que tu n’arrive…

    -         Je le pense également, répondit il

    Elle jeta un bref regard vers eux et mit ses longs cheveux ondulés derrière son épaule d’un élégant geste de la main en souriant, ils devinrent tout blancs.

    -         Déshabille les et laisses les ici ! dit elle

    Cette fois, ils devinrent bleus.

    Kurosaki s’inclina en souriant doucement.

    -         A vos ordre, Maîtresse

    Ils voulurent s’échapper mais il les attrapa par le col et les assomma en cognant leur deux têtes l’une contre l’autre.

    -         Oh, une dernière chose, fit Kurosaki, maîtresse, veuillez ne pas les regarder à ce moment là, je vous prie, je ne voudrai pas…

    -         « choquer mes chastes yeux », le coupa t-elle en l’imitant avec ironie, ne t’en fais pas, je n’ai pas envie de voir leur truc qui pendouille de toute façon !

     

    Plus tard, les deux agresseur se firent arrêté pour « exhibitionnisme sur un lieux public » au bout milieu de la ville de Tokyo.

    Un peu plus loin, dans une voiture, Megumi riait aux éclats, tandis que son majordome se contentait de sourire discrètement.

    Même le chauffeur de la limousine pouffait dans son coin.

    -         Vous êtes cruelle, parfois…

    -         Tu trouves ?

    Une fois le rire passé, Megumi redevint silencieuse et regarda la vue.

    -         Maîtresse ?

    Elle tourna la tête vers son majordome et le vit regarder la vue d’un air sérieux.

    -         Puis je vous poser une question ?

    -         Bah vas y !

    -         Pourquoi avez-vous accepté ce rendez vous arrangé ?

    Elle fronça les sourcils et il tourna un regard indéchiffrable vers elle.

    -         Parce que père me l’a demandé, répondit elle sur le ton de l’évidence

    -         Et allez vous donner suite à ce rendez vous ?

    -         Qu’est ce que tu veux dire ?

    -         Nous sommes arrivé, Mademoiselle Megumi ! annonça soudain la voix du chauffeur

    Kurosaki soupira et ouvrit la porte avant d’ouvrir celle de Megumi.

     

    Après avoir prit une légère collation préparée par Kurosaki, Megumi ajusta sa robe pour le rendez vous et laissa son majordome fermer sa fermeture dans le dos.

    -         Je n’aime pas trop la matière mais père dit que c’est la plus résistante, marmonna t-elle d’un air distrait en s’asseyant sur le siège de sa coiffeuse.

    -         Il est vrai que vous n’avez jamais eu de chance avec vos robes de soirée, fit le majordome d’un air amusé en prenant une brosse pour la coiffer, il me semble que la dernière a été déchirée et qu’il ma fallut la raccommoder sur place.

    -         Oui, soupira t-elle, heureusement que personne ne s’en était aperçu…

    Il démêla sa longue chevelure en silence et Megumi regarda son reflet d’un air interrogateur.

    -         Que disais tu dans la voiture tout à l’heure ? s’enquit elle

    Il eut un mouvement d’arrêt pendant un quart de secondes et recommença à la coiffer sans jeter le moindre regard vers elle.

    -         Oubliez ça, dit il, j’ai oublié moi-même

    -         Moi je m’en rappelle, insista t-elle avec insouciance, tu m’as demandé si j’allai donner suite à ce rendez vous  

    Silence.

     Il releva ses cheveux situés sur le dessus du crâne et mit une petite barrette pour les tenir.

    Puis il mit tous ses cheveux sur son épaule droite pour lui mettre un collier.

         -      Bah dis quelque chose, fit elle

         -      Vous être trop bavarde, maîtresse…

    Elle fit la moue et croisa les bras d’un air boudeur.

    Kurosaki attacha le collier mais son regard se perdit dans la contemplation de sa nuque.

    Ses doigts gantés restèrent un instant de trop sur son cou, et Megumi leva la tête vers le reflet de son majordome.

         -     Quelque chose ne va pas ?

    Il cligna des yeux et releva la tête vers elle.

         - Tu es bizarre aujourd’hui, Kuro chan, dit elle en pouffant avant de se relever pour lui faire face, soit tu me cache quelque chose, soit tu es malade…

    Elle prit sa tête entre ses mains et le tira vers elle pour coller son front contre le sien.

    Il écarquilla les yeux tandis qu’elle pouffait naïvement.

    -         Tu n’as pas de fièvre, dit elle en détachant son visage du sien tout en le retenant entre ses mains, donc tu me cache quelque chose, kuro chan !

    Elle lui fit un grand sourire tandis que son majordome la dévisageait intensément.

    Soudain il l’attrapa brusquement par la nuque et plaqua ses lèvres sur les siennes.

     

    Megumi écarquilla les yeux tandis que Kurosaki intensifiait son baiser en la plaquant contre le mur.

    La jeune fille était si surprise qu’elle fut incapable de bouger le moindre cil.

    Enfin lorsqu’il interrompit leur baiser, il put voir qu’elle était complètement estomaquée.

     

    Lui aussi d’ailleurs n’en revenait pas de ce qu’il venait de faire.

     

    Mais j’en peux plus…

    Elle était là, contre lui, tremblante, rougissante et les yeux ronds comme des billes…

     

    Il baissa son regard vers ses épaules dénudées par la robe mauve, puis vers son cou et le léger début de décolleté qui ne dévoilait pas assez à son goût…

     

    -         Maîtresse, souffla t-il en se penchant pour embrasser la peau sous la gorge

    -         Kurosaki…Mais qu’est ce que tu fais ? chuchota t-elle d’une voix étranglée en rougissant davantage

    Il prolongea ses baisers jusqu’à sa nuque en soupirant bruyamment et un gémissement s’échappa des lèvres de Megumi.

    Elle tressaillit et plaqua sa main sur sa bouche.

    -         Arrêtes…fit elle faiblement

    Mais il commença à lui titiller l’oreille et un délicieux frisson la secoua.

    -         Arrêtes ça, Kurosaki ! s’exclama t-elle soudain en le repoussant de toute ses forces.

     

    Elle se dégagea du mur et recula en mettant sa main sur sa nuque, là où il venait de l’embrasser.

     

    -         Je peux savoir ce qu’il t’a prit ? fit elle

    Silence.

    Il la regardait avec un regard si chaud qu’elle ne put s’empêcher de rougir.

    -         Arrête de me regarder comme ça ! s’énerva t-elle

    Mais lorsqu’il s’approcha d’elle, elle recula d’un air paniqué et tomba sur le lit.

    -         Arrête ça ! ce n’est pas drôle ! fit elle

    Il s’arrêta devant elle et contempla les courbes de son corps.

    Elle regretta alors d’avoir mit une robe si moulante.

    -         Kurosaki, tu commence à me faire peur là, arrêtes ça !

    Il releva enfin le regard vers son visage.

    Et Megumi sentit son cœur s’affoler, son majordome la regardait d’une manière différente, elle ne lui connaissait pas ce regard…

     

    Il mit un genou sur le lit, entre les jambes de la jeune fille et se pencha pour l’embrasser mais elle mit ses mains sur son torse pour le retenir.

    -         Mais arrêtes ça, bon sang ! Tu…

    Mais il l’interrompit en plaquant sa bouche contre la sienne.

    Elle rougit et chercha à le repousser, mais il était beaucoup plus fort qu’elle.

    Il la cloua au lit en attrapant ses poignets sans cesser de l’embrasser et glissa sa langue à l’intérieur de sa bouche.

    Un gémissement sortit de la gorge de Megumi et il releva ses poignets au dessus de sa tête pour les retenir qu’avec une seule main.

    Puis il caressa son épaule avec sa main libre, tout en prolongeant son baiser, et caressa sa poitrine à travers la robe.

    Megumi gémit contre sa bouche, puis il glissa ses doigts le long de son corps, et passa une main sous sa robe pour lui caresser la jambe.

    Il cessa de l’embrasser et la dévisagea tandis qu’il lui caressait l’intérieur des cuisses.

    -         Vous êtes si douce…Maîtresse…

    Un curieux mélange de colère et de plaisir se mêla dans le regard de la jeune fille et ses joues étaient toujours aussi rouges.

    -         Je te déteste, sale vicieux ! râla t-elle d’une voix étouffée

    Kurosaki ressentit un pincement au coeur, mais de courte durée car voir son visage lutter contre le plaisir qu’il lui procurait lui donnait envie de lui donner plus. Encore plus, jusqu’à ce que toute lutte ait déserté son visage…

    Il mit doucement sa main sur son intimité à travers son sous vêtement et un son étranglé s’échappa de la gorge de Megumi.

    Il sourit et intensifia sa caresse, provoquant un nouveau gémissement.

    Elle parvint à libérer une main de la poigne de son majordome et la mit sur sa bouche pour étouffer ses cris.

    Il glissa sa main sous le sous vêtement et la caressa habilement en variant les mouvements.

     

    Elle écarquilla les yeux en gémissant contre sa main et son majordome lui attrapa le poignet pour le bloquer de nouveau au dessus de la tête de la jeune fille.

    Elle paniqua et pinça les lèvres en tournant la tête sur le coté.

     

    Elle est si excitante à essayer de se retenir de crier…

     

    Sans cesser sa caresse, il se pencha sur sa nuque et fit glisser sa langue sur sa peau, juste sous l’oreille.

    Un frisson la parcouru et ses gémissements se décuplèrent.

     

    Il fit glisser sa main sous elle et lui ouvrit la robe d’une main avant de la baisser vers le bas, dévoilant sa poitrine uniquement cachée par un soutien gorge sans bretelle.

     

    Il la contempla un instant et enleva complètement la robe avant de dégrafer le soutien gorge.

    -         Arrêtes…me regardes pas…murmura t-elle faiblement, le souffle court et les yeux embués de larmes.

     

    Elle était si belle…si adorable que s’en était douloureux…

     

    Kurosaki se pencha vers sa poitrine et l’embrassa doucement avant d’y mettre la langue.

    Megumi mit ses mains sur sa bouche et rougit intensément lorsqu’il la débarrassa de son dernier sous vêtement.

    -         Vous êtes si belle…

    Il déposa un baiser entre ses seins, descendit vers son ventre, puis plus bas…

    Elle sursauta et se redressa vivement.

    -         Non, kurosaki ! Arrêtes, tu…

    Il la força à se rallonger et plongea son regard dans le sien.

    -         Détendez vous et laissez vous faire, Maîtresse…Je ne vous ferai jamais de mal…

    Il remit la bouche vers son entrejambe et elle poussa un gémissement qui l’émoustilla irrésistiblement…

     

    Je la veux…

     

    Je la veux complètement…Totalement…

     

    Il lui écarta les jambes en introduisant sa langue dans son intimité et elle gémit encore plus fort.

    Il crut perdre la raison lorsqu’il la vit lever les hanches en fonction de la caresse de sa langue.

    -         Kurosaki…Gémit elle, je t’en prie…Arrêtes…

    -         Pourquoi me demandez vous d’arrêter… alors que vous aimez ça ? murmura t-il sans cesser sa délicieuse torture. 

    Elle écarquilla les yeux en criant de plaisir, ébahis par les sensations qu’il procurait en elle.

    -         Oh mon Dieu…Kurosaki…Je…

    Elle mit les mains sur la tête de son majordome pour intensifier sa caresse et cria, le corps tremblant.

    -         Je te déteste, gémit elle en remuant les hanches, les larmes aux yeux, je te déteste…

     

    Lorsqu’il cessa, il se redressa et la contempla, elle était allongée, nue, les jambes écartées, le corps tremblant, les joues rouge et les yeux embués de larmes.

     

    Sans défense…

     

    Si vulnérable…

     

    Si irrésistiblement tentante…

     

    Elle cacha son visage dans ses mains et il contempla son corps longuement d’un regard chaud.

     

    Elle tremblait tellement…

     

    Il savait qu’elle avait peur et pourtant…

     

    Je ne peux pas m’empêcher de continuer…

    Il passa une main fiévreuse sur son ventre, puis sur sa poitrine et sous la gorge, comme pour mieux savourer la douceur de sa peau.

     

    Bon sang, je peux plus m’arrêter…

    Il se débarrassa de ses vêtements sans la quitter des yeux et s’allongea à moitié sur elle avant de lui libérer le visage de ses mains.

    Elle était si rouge…

     

    Il repensa au visage qu’elle avait un peu plus tôt lorsqu’il avait titillé son entrejambe et son excitation se décupla.

    Je veux revoir cette expression sur son visage…Juste une fois…

     

    Il remit sa main dans son intimité et le visage de sa maîtresse s’anima aussitôt.

     

    Je veux entendre encore sa voix…

     

    Elle gémit et un doux sourire se dessina sur le visage de Kurosaki, il avait la certitude que jamais il ne pourrait se lasser de ce spectacle…

     

    Elle était si magnifique…

     

    J’ai envie d’elle…

     

     

    Il l’a voulait tellement qu’il avait l’impression de mourir de l’intérieur.

    Je la veuxJ’en peux plus…Je ne peux plus me retenir…

     

    Il mit les mains sous ses cuisses et les écarta en se positionnant au dessus d’elle.

    Elle le regarda du coin de l’œil, rouge comme une tomate, tremblante et les mains près du visage.

    Jamais il ne l’avait trouvé aussi belle qu’à cet instant, il lui fut alors incapable de retrouver la raison et il entra soudain en elle.

    Megumi laissa échapper un cri de surprise.

    -         Pardonnez moi…J’irai doucement…

    Il commença un mouvement de va et vient et Megumi poussait une plainte après chaque coup de rein.

    -         Tu me fais mal, baka ! pesta t-elle en lui attrapant le visage d’une main comme pour le repousser

    Mais il prit ses poignets, les bloqua au dessus de sa tête et l’embrassa sur les lèvres avant d’accélérer progressivement ses coups de reins.

    De sa vie, il n’avait jamais ressenti un tel bonheur…Pourtant, Dieu savait combien le simple fait de rester à ses côtés suffisait à le combler…

    Elle mordit son épaule pour étouffer ses cris de douleur et Kurosaki explosa en elle dans un gémissement de plaisir.

     

    Ils restèrent un long moment ainsi sans bouger, et lorsqu’il se redressa, Megumi fixait le plafond d’un regard vide.

     

    A cet instant précis, il réalisa ce qu’il venait de faire…

     

    Il passa une main sur son visage, comme pour reprendre contenance et tourna de nouveau le regard vers la jeune fille.

    Il tendit la main pour lui caresser la joue mais elle la vira d’un violent mouvement de la main.

     

    Il ne sursauta même pas…

    Il était parfaitement conscient de ce qu’il venait de lui faire…

     

    Elle se redressa et se leva du lit mais ses jambes se dérobèrent sous elle et elle faillit s’écrouler mais Kurosaki l’a rattrapa à temps.

    -         Me touches pas ! siffla t-elle en se dégageant de sa poigne

    Silence.

    -         Pardonnez moi, murmura t-il, je voulais juste vous aider…

    -         Ne parle pas ! marmonna t-elle en se rhabillant, Le simple son de ta voix me répugne…

    Il tressaillit en recevant sa flèche en plein coeur et soupira avant de commencer à se rhabiller à son tour.

    A cet instant, il remarqua le sang sur les draps et la culpabilité le terrassa.

    Comment avait il put faire une chose pareille à sa précieuse maîtresse ?

     

    Il se tourna vers elle et vit qu’elle tremblait au point de ne pas parvenir à mettre sa robe.

    Cette vision lui brisa le cœur et il s’approcha d’elle pour l’aider mais elle lui mit un coup de poing au visage avant de le rouer de coup en l’insultant de tout les noms.

     

    Il se laissa faire, sans tenter de se protéger avec ses bras jusqu’à ce qu’elle s’écroule contre lui, épuisée…

    Il la retint avant qu’elle ne tombe sur le sol et elle se mit à sangloter en s’accrochant à sa chemise blanche encore à moitié ouverte.

    -         Pourquoi tu as fait ça ? pleura t-elle, je t’ai toujours fait confiance ! Pourquoi en as-tu profité ? Sale pervers vicieux ! Tu…

    Elle sanglota contre son torse et il la serra contre lui, les traits crispés, comme si l’entendre pleurer lui faisait mal.

    Enfin, elle le repoussa et lui tourna le dos mais il se laissa tomber à genoux devant elle.

    Elle fronça les sourcils et le regarda d’un air intrigué, il la regardait dans les yeux, une expression de souffrance dans le regard.

    -         Je sais que m’excuser ne changera rien, maîtresse…Et je ne vous dirai pas que je regrette non plus parce que je n’ai jamais été aussi heureux que lorsque je vous ai tenu dans mes bras…Mais sil vous plait…Laissez moi rester à vos côtés…

    -         Tu crois que tu peux te permettre de me demander quelque chose ?

    Il tiqua et vit une lueur glaciale dans le regard de sa maîtresse.

    Il s’inclina plus profondément en posant les mains sur le sol.

    -         Je vous en supplie…Laissez moi continuer à vous servir…

    -         Ne t’inquiète pas, si je décide de te virer tu ne te retrouvera pas sans travail, je te recommanderai à une amie de la famille, ça tombe bien elle a toujours eu un faible pour toi, tu vas pouvoir la faire elle aussi profiter de tes talents, dit elle d’une voix sarcastique

    Elle vit son regard se figer et il baissa la tête en s’inclinant.

    -         Je vous en prie, maîtresse…la supplia t-il d’une voix tremblante, laissez moi rester à vos côtés…Je ne suis rien sans vous…Rien…Vous êtes la seule que je veux servir, maîtresse ! Je vous en supplie…

    -         Arrêtes ça, pesta t-elle, et relève toi !

    -         Mais…

    -         Lèves toi, c’est un ordre !

    Il s’exécuta et elle le fusilla du regard.

    -         Tu n’as même pas à me le demander, tu as intérêt à rester à mes côtés ! Si un jour, tu décides de m’abandonner, soit sure que je te retrouverai…

    Elle leva la main et la posa sur sa gorge en souriant froidement.

    -         Et que je te tuerai de mes propres mains…

    Il sourit doucement d’un air attendrit, prit la main qu’elle avait posé sur sa gorge et se pencha pour y déposer un baiser avant de s’incliner profondément devant elle.

    -         Merci maîtresse…

    Elle soupira et récupéra sa main en rougissant.

    -         Arranges moi maintenant, dit elle en détournant la tête, avec tes bêtises, je suis complètement débrayée et ma coiffure ne ressemble plus à rien…

    Elle vit de la culpabilité traverser son regard fermé et il s’inclina.

    -         Entendu…

     

     

     

     

        *

    *     *

     

     

     

     

    Lorsqu’elle se retrouva dans ce grand restaurant de luxe, Megumi sut immédiatement que cet homme en costume à l’air austère était celui avec qui elle allait devoir dîner.

    Il la reconnut aussitôt et s’avança à sa rencontre.

    -         Mademoiselle Minami, je vous attendais ! fit il en s’inclinant, je suis Takena, enchanté !

    -         Bonsoir, Monsieur, répondit elle poliment, j’espère ne pas vous avoir fait trop attendre

    -         Du tout, asseyons nous !

    Kurosaki aida Megumi à s’asseoir et se posta derrière elle, le dos bien droit.

    Un serveur vint leur donner la carte et repartit.

    -         Alors ? fit Takena, vous n’avez pas encore terminé vos études ?

    -         Je viens de terminer le lycée et j’ai commencé des études dans la juridiction afin de reprendre au mieux les affaires de mon père le moment venu.

    -         Vous comptez reprendre seule les rênes de l’entreprise de votre père ? s’étonna t-il

    -         Et pourquoi non ? dit elle en souriant

    -         Je pensai que vous prévoyiez de laisser votre mari s’en charger

    -         Es ce dans cet optique que vous avez demandé à mon père la permission de me « faire la cour » ?

    -         Pas du tout ! fit il vivement, loin de moi cette idée ! La première fois que je vous ai vu c’était lors de cette fameuse soirée en l’honneur du quinzième anniversaire de l’entreprise de votre père, et j’ai été immédiatement fasciné par vous ! Je souhaite maintenant apprendre à vous connaître et voir où les choses aboutiront, si vous voulez bien me laisser une chance…

    Elle sourit en inclinant la tête.

    -         Je ne serai pas venu si je n’avais pas voulu vous laisser une chance

    Il répondit à son sourire et jeta un regard gêné vers Kurosaki, geste qu’il avait fait de nombreuses fois durant la conversation.  

    -         Pardonnez moi mais…Pourrai je vous demander de dire à votre majordome de prendre congé ?

    Elle haussa les sourcils.

    -         Je ne me sépare jamais de mon majordome, faites comme s’il n’était pas là

    -         Mais c’est impossible, il ne cesse de me dévisager avec froideur, cela m’indispose vraiment !

    Megumi tourna la tête vers son majordome et vit qu’il regardait ailleurs, le visage sans la moindre expression.

    Elle soupira d’un air exaspéré en secouant brièvement la tête.

    -         Laisse nous, Kurosaki…

    -         Maîtresse…

    -         Ça ira, le coupa t-elle, laisses nous !

    Il jeta un regard vers Takena et s’inclina avant de prendre congé.

    Megumi le regarda s’éloigner distraitement.

    -         Vous avez là un majordome extrêmement attentionné, dit il en souriant

    -         Il est intenable, soupira t-elle, pardonnez son impolitesse

    -         Il n’y a aucun mal, lui assura t-il, mais il est vrai que vous auriez dut choisir un majordome un peu plus compétent.

    Elle tressaillit et le regarda d’un air légèrement outré.

    -         Quel rapport avec ses compétences ? Kurosaki est parfait en tout point !

    -         Je n’en doute pas, mais il n’agit pas du tout comme un majordome digne de ce nom ! Je l’ai observé durant la fameuse soirée où je vous ai vu, et il était toujours collé à vos basque comme un petit chien obéissant, un majordome est un maître du personnel, il doit être chargé de superviser tout le monde, au lieu de cela, il restait toujours derrière vous comme une ombre, j’en ai donc déduit qu’il ne sait rien faire d’autre que de vous coller

    Silence.

    Le serveur arriva soudain avec une glacière et leur proposa plusieurs choix de vin.

    -         Celui-ci, fit Takena avant de regarder Megumi, j’aimerai vous le faire goûter !

    Le serveur ouvrit la bouteille en question et remplit deux verres à pieds.

    -         Trinquons à ce dîner, fit il en élevant son verre

    Elle leva le sien et à l’instant où leurs verres se touchèrent, elle le lui prit par surprise et versa les deux verres de vins sur le visage de Takena.

    Tous les clients se retournèrent vers leur table et un silence s’installa brusquement dans le restaurant.

    Elle se leva, prit son petit sac à main et lui jeta un regard mauvais.

    -         Pour votre information, sachez qu’il faisait parfaitement bien son travail ce soir là, car il avait une oreillette pour superviser le personnel, ensuite, s’il reste toujours derrière moi c’est parce qu’il est également mon garde du corps et que pas mal de gens veulent s’en prendre à moi par rapport à mon père et au fait que je soit son héritière !

    Il cligna des yeux, le regard honteux. Elle se retourna et lui jeta un dernier regard noir du coin de l’œil.

    -         Osez l’insulter de nouveau Monsieur Takena, et vous ne vous en sortirez pas qu’avec deux verres de vins sur le visage…

    Elle le snoba et se dirigea vers la sortie, Kurosaki l’attendait dans le hall avec son manteau.

    Il avait été témoin de la scène mais son visage était inexpressif, comme toujours.

            -       On rentre, Kurosaki

            -        Bien

    Il l’aida à mettre son manteau et la suivit en silence vers la porte avant de la lui ouvrir.

     

     

    Un silence de plomb s’installa dans la limousine, Kurosaki regardait par la fenêtre et Megumi faisait de même tout en jetant des brefs regards vers son majordome.

    -         Un problème ? fit il sans pourtant avoir jeter le moindre regard vers elle

    Elle tressaillit et se retourna vivement vers la fenêtre en rougissant.

    -         Non aucun…Je te trouve juste un peu…trop silencieux…

    -         Voulez vous que je vous fasse la conversation ? proposa t-il en tournant enfin la tête vers elle

    -         Oui…

    Il se mit à lui parler de l’actualité en ne parlant que des sujets qui intéressaient sa maîtresse, mais celle-ci ne l’écoutait que d’une oreille…

    Il en était tout à fait conscient mais il continuait malgré tout.

    -         Kurosaki, l’interrompit elle

    -         Oui ?

    -         Pourquoi ne m’a tu pas empêcher d’y aller ?

    Il tressaillit et se tourna vers elle.

    -         Vous parlez de ce rendez vous ?

    -         Quoi d’autre ?

    Silence.

    -         Je suis votre majordome, je n’ai pas à aller à l’encontre de votre volonté…

    Elle lui jeta un regard assassin et il cessa de parler.

    Un silence s’écoula et il la dévisagea comme s’il attendait qu’elle s’exprime, mais elle se contenta de se retourner vers la fenêtre.

    -         Maîtresse ?

    -         Tais toi ! s’exclama t-elle sans se retourner vers lui, je ne veux plus t’entendre…

    Un voile de tristesse passa sur son visage et il baissa la tête.

    -         Entendu…

     

     

     

    Elle ne prononça plus un mot et monta dans sa chambre sans saluer les domestiques alors qu’elle l’avait jusqu’alors toujours fait avec chaleur.

    -         Le rendez vous de Mademoiselle Megumi ne s’est pas très bien passé, expliqua t-il, ne vous en faites pas, elle est seulement légèrement remontée…

     

    Il la rejoignit dans sa chambre et vit qu’elle s’était assise sur le siège, les yeux fermé et les coudes sur les accoudoirs.

    -         Vous avez l’air fatigué, dit il, je vous aide à vous mettre à l’aise et puis je vais vous préparer une tisane pour vous aider à vous endormir

    Elle ouvrit les yeux alors qu’il avait posé un genou à terre pour lui enlever ses chaussures.

    -         Kurosaki ? murmura t-elle

    Il leva les yeux vers sa maîtresse et vit qu’elle fixait un point invisible face à elle.

    -         Es ce que tu m’aimes ?

    Il rougit, un peu surprit par cette question inattendue.

    -         Bien sur Maîtresse…Personne ne compte plus que vous à mes yeux…

    -         En tant que majordome, oui, dit elle

    Elle baissa les yeux vers lui et se pencha pour approcher son visage du sien.

    -         Mais en tant qu’homme ?

    Elle rougit mais ne détourna pas ses yeux angoissés et embarrassés de ceux de son majordome.

    Il la dévisagea un moment et baissa la tête, il réalisa qu’il tenait toujours son mollet après lui avoir enlevé la seconde chaussure.

    Son regard devint chaud et il déposa un baiser sur son genou puis il prolongea ses baisers le long du tibia jusqu’à la cheville.

    Elle ferma les yeux en respirant plus fort, les joues rouges et il releva enfin les yeux vers elle.

    -         En tant que majordome, mais aussi en tant qu’homme, toutes mes pensées sont tournées vers vous…Au point que je me dis souvent que si un jour je vous aimai un peu plus, mon coeur ne tiendrai pas le coup…

    Il prit sa main et l’embrassa doucement avant de la caresser entre ses mains.

    -         Alors pourquoi ne m’as-tu pas empêché d’aller à ce rendez vous tout à l’heure ? souffla t-elle d’une voix tremblante

    -         Parce qu’après ce que je venais de vous faire je n’osai plus vous imposer quoi que ce soit, fit il, gêné en baissant la tête, j’étais déjà tellement heureux que vous m’ayez gardé malgré ce qu’il s’était passé…

    Elle soupira et se redressa avant de marcher jusque sa coiffeuse pour enlever ses bijoux.

    -         Non, je vais le faire ! lui dit elle à l’instant où il allait commencer à se lever pour l’aider, va plutôt me préparer une tisane, sil te plait

    -         Bien Maîtresse, dit il en s’inclinant avant de quitter la chambre.

     

    Megumi regarda son reflet un moment et détacha ses longs cheveux ondulés.

    Puis, elle se débarrassa de sa robe et mit une chemise de nuit en soie avant de mettre un peignoir.

    Lorsque son majordome revint, elle était de nouveau sur le siège.

    -         Votre tisane, Maîtresse, fit il en lui présentant une tasse sur un plateau rond.

    -         Merci, dit elle distraitement en la prenant

    -         Désirez vous que je vous prépare un encas ? Vous n’avez pas dîné à cause de cette histoire…

    -         Non, je n’ai pas faim, marmonna t-elle en buvant la tasse, tu peux partir…

    -         Mais…

    -         Sors, je veux être seule ! s’écria t-elle en cachant ses yeux avec ses mèches de cheveux

    Silence.

    -         A vos ordre…Maîtresse…Je vous souhaites une bonne nuit…

    Il s’inclina et se dirigea vers la porte le regard tourmenté.

     

    Megumi soupira, les épaules voûtées et posa la tasse sur le sol en passant ses mains sur son visage.

    Kurosaki jeta un regard vers elle et soupira à son tour avant de tourner la poignet de la porte.

    Soudain, Megumi se rua vers lui et l’enlaça par derrière.

    Il sursauta, complètement surpris et regarda les mains de sa maîtresse qui serrait son ventre en tremblant.

    -         Pardon Kuro chan…Je sais que je suis maladroite mais…

    Les mains de Megumi le serrèrent plus fort.

    -         Je…bégaya t-elle, heu…

    Silence. Il attendit et dut faire preuve d’un effort sur humain pour ne pas caresser ses mains qui tremblaient contre lui.

    -         C’est un ordre, murmura t-elle d’une voix tremblante, n’aimes que moi…Moi et personne d’autre, et…Ne fais l’amour…Qu’avec moi…

    Il avait les yeux ronds comme des billes, tant la surprise, le choc et le bonheur l’avaient envahit violemment.

    Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres, il prit ses mains pour la forcer à le relâcher et se retourna vers elle, avant de plonger son regard envoûtant dans le sien.

    -         A vos ordre, Maîtresse…

    Il se pencha lentement vers elle et  posa ses lèvres sur les siennes avec une infinie tendresse, puis le baiser devint plus passionné et il la serra contre lui.

    Elle répondit à son baiser avec la même fougue que lui et il enfouit les doigts dans ses longs cheveux.

    Quand Kurosaki s’écarta d’elle, son regard était alourdi par le désir mais il tentait de se contrôler, ne voulant pas profiter de la situation.

    Mais elle lui prit la main alors qu’il reculait et le regarda de ses grands yeux intimidés mais décidés.

    C’était un ordre muet qui signifiait « touches moi », il sourit, le regard attendrit « à vos ordre…Ma précieuse maîtresse… » Pensa t-il avant de lever la main vers son visage.

     

    Il lui caressa la joue en la dévisageant, elle rougit, les yeux mi clos et le cœur battant à cent à l’heure.

    Kurosaki ne l’avait jamais regardé de cette manière, du moins pas ouvertement.

    Elle n’avait plus aucun doute sur ses sentiments, il l’aimait profondément…

     

    Sans ôter sa main de sa joue, il se pencha vers sa bouche et l’embrassa doucement puis avec une telle passion qu’elle crut s’évanouir mais il la serra contre lui.

    Puis il l’allongea sur le lit et se pencha au dessus d’elle, les genoux sur le matelas.

     

    Il la dévisagea avec tant de chaleur qu’elle ne put s’empêcher de détourner les yeux.

    Il enleva un de ses gants blanc de son costume de majordome en tirant dessus avec ses dents, et lui caressa la joue du bout des doigts puis il se remit à l’embrasser avec passion en détachant la ceinture de son peignoir. Puis il caressa sa peau à travers la courte chemise de nuit en soie et fit passer le bout de sa langue sur sa nuque.

    Elle ferma les yeux en gémissant et il glissa ses mains sous la chemise avant de la lui enlever doucement. Kurosaki contempla son corps d’un regard fiévreux, elle n’avait pas mit de soutien gorge…

    Il se pencha et lui embrassa la poitrine avant de la titiller avec sa langue.

    Elle gémit plus fort et leva la main vers la gorge de son majordome, il cessa, intrigué, et elle desserra sa cravate d’une main avant de lui déboutonner sa veste noire de majordome.

    Elle se redressa et il se laissa faire, les yeux embués de désir figés sur le visage de sa maîtresse.

    Elle déboutonna sa chemise blanche de ses mains tremblantes, et il enleva machinalement le second gant qu’il n’avait pas enlevé. Lorsqu’elle termina, elle glissa sa main sur son torse, s’émerveillant de la perfection de son corps, il n’était ni trop musclé ni pas assez. Et il était superbement bien dessiné…

    Elle parcourut sa peau du bout des doigts, les joues rouges et remonta les doigts jusqu’à sa gorge, puis sur son visage.

    Ils se regardèrent dans les yeux puis il prit son visage entre ses mains et plaqua brusquement sa bouche sur la sienne en la renversant sur le lit.

    Il l’embrassait avec une passion dévorante, comme s’il était affamé, elle répondit avec la même ardeur et écarta les jambes tandis qu’il se pressait contre elle avec ardeur.

    Elle gémit en sentant son membre dur contre son entrejambe et lui enleva sa chemise pour mieux le toucher.

    Il se hissa sur ses coudes au dessus d’elle et effleura son ventre de la main avant de descendre entre ses cuisses.

    Elle sursauta en écarquillant les yeux pendant une seconde avant de les refermer en gémissant sous ses caresses.

    Arquant les reins, elle plongea ses yeux dans les siens, et leurs regards demeurèrent un instant rivés l’un à l’autre.

    -         Je vous aimes…murmura t-il

    Elle le regarda d’un air émue et un doux sourire se dessina sur son visage.

    Il se pencha pour déposer un baiser sur son front, puis sur sa tempe, sa bouche, sa gorge et il descendit de plus en plus bas…

    -         Kuro chan, gémit elle en mettant le dos de sa main sur sa bouche

    Il la titilla avec sa langue et elle le prit par les cheveux, tandis qu’il l’emportait dans des hauteurs vertigineuses, des hauteurs inconnues pour elle jusqu’à cet instant.

     

    Enfin, lorsqu’il se redressa pour se mettre au dessus d’elle, elle réalisa qu’il s’était débarrassé du reste de ses vêtements.

    Voulant lui rendre le plaisir qu’il lui avait offert, elle baissa la main vers sa virilité mais il attrapa vivement son poignet.

    Elle leva la tête vers lui et vit qu’il était surpris.

    -         Que faites vous ? chuchota t-il

    Elle rougit.

    -         Bah, c’est ton tour…

    Il secoua la tête.

    -         Non…

    -         Pourquoi ?

    -         Je suis votre majordome, c’est à moi de vous servir, pas l’inverse !

    Elle fronça les sourcils et se redressa sur ses coudes.

    -         Tu veux dire que ce que tu me fais depuis tout à l’heure fait parti de ton boulot ? s’énerva t-elle

    -         Non, pas du tout ! Je le fais parce que j’en ai envie…Et que ça vous rends heureuse

    -         …Parce que toi ça ne te rend pas heureux ?

    -         Mais non, enfin ! soupira t-il en roulant des yeux, ce n’est pas ce que j’ai dit ! Ce que je veux dire c’est que vous rendre heureuse me rend heureux ! C’est mon seul bonheur…

    Elle s’humecta les lèvres et se releva, le forçant à se pousser.

    Puis elle le força à s’allonger.

    -         Maîtresse, vous…

    -         Chut ! fit elle en plaquant sa main sur sa bouche

    Elle s’allongea sur lui et chuchota à son oreille.

    -         Puisque avec toi ça ne marche qu’avec des ordres et bien je t’ordonne de ne pas bouger !

    Elle se pencha vers son torse et y déposa des baisers en le parcourant de ses doigts, s’émerveillant de chacune de ses courbes.

    Puis elle descendit plus bas et le prit dans sa bouche en rougissant, un peu gênée.

    Il ferma les yeux, les traits crispés.

    -         Maîtresse, je…gémit il en serrant les poings et les mâchoires

    Elle essaya de se guider en fonction de la respiration de Kurosaki et y mit la langue.

    Il gémit jusqu’à la limite du supportable.

     

    Soudain, avec une force qui surprit Megumi, il l’attrapa par les épaules, la renversa sur le lit et lui écarta les cuisses avant de la couvrir de son corps.

    Elle se cambra, et il la pénétra aussitôt, lui coupant le souffle.

    Elle mit ses mains sur son dos pour le serrer plus fort contre elle et il la pénétra plus profondément avant d’accélérer la cadence jusqu’à un rythme sauvage qui la fit chavirer.

    Si Megumi avait eu mal la première fois, elle ne ressentait en cet instant rien d’autre que de l’excitation et un plaisir de plus en plus intense.

    Enfin, ils atteignirent le point culminant, et leurs gémissements ainsi que les battements de leurs cœurs s’entremêlèrent comme s’ils ne faisaient plus qu’un.

    -         Je t’aime…Lâcha t-elle dans un dernier soupir

    Il eut un instant de surprise puis un doux sourire étira ses lèvres et il libéra Megumi de son poids, sans la relâcher pour autant.

    Il se tourna vers elle de sorte que leurs corps se touchent.

    Elle leva un regard intimidé vers lui et vit son visage heureux.

    Jamais elle n’avait vu un tel bonheur habité les traits de son majordome, elle sourit à son tour et leva la main, il fit de même et leurs doigts s’entrecroisèrent.

    Puis il mit sa tête contre la sienne en fermant les yeux.

    Un long silence s’écoula.

    -         Tu ne me quitteras jamais ? murmura t-elle sans ouvrir les yeux

    -         Comment le pourrai je ? Vous avez mon cœur entre vos mains depuis le premier jour…

     

     

     

     

     

     

    The End

     


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  • Commentaires

    1
    Al-chan
    Dimanche 12 Septembre 2010 à 23:40

    Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!! je veux le même majorodome tout pareil !!! 

    2
    Nanami-chan Profil de Nanami-chan
    Lundi 13 Septembre 2010 à 00:31

    MDR TU la déjà lut lol c un peu osé nan?

    3
    Al-chan
    Mardi 14 Septembre 2010 à 11:56

    non non j'adore !!!

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